Premier contact ambiguë [PV Aléanarya]

... Ça faisait quatre jours que j'étais partis avec deux estafettes faire un tour de reconnaissance du pays, mesure élémentaire de prudence et qui me permettait pour ma part de découvrir l’environnent où j'allais désormais vivre...et alors que la jambe un peu fléchi je dominai une plaine depuis un promontoire rocheux dans une posture très cliché je souriais en songeant que je n'avais vraiment pas perdu au change en acceptant de renier Irianeth pour rejoindre le royaume de Zenor. Les landes cendreuses de mon île natale ne pouvait être comparé à ces vertes praires, les moeurs des habitants étaient bien plus paisibles, même si envers moi ils faisaient preuve d'une grande animosité à cause de mon apparence... En sommes Cette terre méritait d'être protégé et tout ce qui m'y manquait était ma mère... Je chassais cependant ces idées sombres pour redescendre de mon pont d'observation pour rejoindre mes compagnons qui avait déjà établi un camp pour la nuit. Il s'agissait d'un jeune couple récemment marié et qui faisait leur première mission ensemble. Cependant ce n’était pas un prétexte pour les sous estimer, par ailleurs ils avaient sans doute plus d’expérience que moi...

La nuit s'annonçait des plus douces et le repas que nous avions, lanières de viandes séchées et baies trouvées sur le chemin, s’annonçait amplement suffisant pour remplir notre estomac...mais comme dans tout moment apparemment idéal il y avait un imprévu et ce dernier se symbolisa par une colonne de fumée qui indiquait une autre feu non loin...Soupirant je me levais alors, bien décidé à m'en occuper... cela laisserait en plus un peu d'intimité à ce tourtereaux, qui avaient également remarqué le phénomène.

"Je vais voir de ce qu'il s'agit. Si je ne suis pas revenu d'ici une heure changés de position par sécurité... Et merci de ne pas tout manger !"

Je commençais alors à marcher vers les fourrés d'où semblait provenir la fumée, me faisant aussi discret que possible, la main posé sur le fourreau de ma lame afin d'éviter qu'elle ne cliquette par accident. voir sans être vu était une règle essentielle pour survivre. restait à savoir si j'en serai capable...

Suivre la fumée faite par un feu était une tâche aisée, même pour quelqu'un qui comme Engar n'était nullement doué en matière de pistage et il n'eut aucun mal de fait à repérer la cible de son intérêt, se dissimulant parmi les rochers qui environnaient le camp du... De l'intruse... Qui ne manqua pas d'arracher un hoquet de surprise au saurien qu'il eut grand peine à retenir. Peut être la femme qu'il observait était imprudente de monter son camp dans une position pareille entouré de pierres, et où il était de fait aisé de la prendre en embuscade mais il ne fallait pas être devin, juste venir d'Irianeth pour savoir à son port, à sa tenue, à son allure, ce qu'elle était... Un chevalier.

C'était un bien trop gros morceau pour le saurien et il hésité à retourner à son campement pour requérir l'aide des deux estafettes, mais deux choses allaient en opposition à ce choix la première était que le temps qu'il fasse l'aller et retour elle serait déjà partie, la seconde était qu'il était déjà repéré, les flammes lui ayant clairement renvoyé l'éclat d'une lame à moitié dégainé, que fuyait il risquait fort d'être rattrapé et frappé dans le dos... quitte à mourir autant que ce soit en ayant lutté et ça... Il le ferait jusqu'au bout...

Et pour ce faire il commença tout d'abord à changer de position, se faufilant parmi les roches aussi discrètement qu'il le pouvait. A mi chemin avec la destination qu'il prévoyait il saisit une pierre et la lança à l’opposée de sa position, se remettant de suite en marche ainsi même si sa "congénère" d'Irianeth ne se laissait pas dupe et trouvait le point d'envoi elle ne l'y découvrirait pas en même temps. Il se positionna ainsi à quelques mètres de sa position initiale et se nicha entre deux roche, ainsi si après ce bruit la chevalière faisait, ce qui serait logique, un tour de garde pour s'assurer que tout va bien, il pourrait, même si elle devait être nyctalope, joué sur l’étroitesse de cette espace pour la prendre par surprise quand elle passerait devant lui.

Cette jeune femme n'avait pas fait mentir les histoires qui courraient sur ceux de son ordre, au vu de l'aisance qu'elle avait eu de le percer à jour et de le prendre à revers sans qu'il en ait le moindre soupçon, enfin si , très léger à cause de ce silence qui n'aurait pas du être et qui précéda de près le renversement de situation. Toujours est il qu'il ne put retenir un hoquet de surprise quand sa "proie" l'interpella dans le dos et alors qu'il se retournait, il avait la certitude que l'instant d'après il était mort et son étonnement fut encore plus grande quant il la vit clairement hésité alors que l’ayant à sa merci elle mit son visage à découvert du pointe de son arme... Sa trahison n'était donc pas connu à Irianeth, on devait soit le croire mort soit pensé qu'il était dans l'incapacité d’envoyer des messages, dans tout les cas sa mère avait une chance d'être en sûreté...oui une chance, car avec ses officiers on ne pouvait jamais savoir... Toujours est il qu'on lui offrait un échappatoire et que comme il n'avait cure des principes d'honneur il n'allait pas laisser passer.cette chance, le statut quo établi étant renforcé qui plus est grâce au vent qui lui permit à son tour d'apercevoir le visage de son interlocutrice... Quant à savoir si c'était un bien, certes il s'était douté que ça devait être une hybride au vu de son allure humaine, mais sa grande ressemblance avec cette espèce et la couleur de sa peau ne laissait aucun doute au saurien quant à son identité, ayant quand même entendu, et retenu les dires à ce sujet de la progéniture de l'empereur... Enfin cela ne devait pas l'empêcher de jouer son va tout

"Je me nomme Engar, madame, je sssuis un ambassssadeur envoyé par notre pays sur Enkidiev afin de nouer des relations avec les différents royaumes humains... Enfin offissiellement en vérité j'ai plutôt un rôle d'essspion... et vous dama Alenarya, que vient faire la fille de l’empereur sur ces terres ? La guerre aurait elle enfin commenssé et je n'en aurai pas été averti ?"

Jouant sur son ancien rôle le saurien essaya de paraître le plus crédible possible, gardant la tête un peu baissé en signe de respect et s'exprimant du'ne voix mielleuse comme cela devait être de rigueur à l'égard des membres de la famille impériales.

"Désolé si j'ai paru vouloir vous prendre à revers, mais j'avais d'abord cru qu'il s’agissait d'un veilleur importun..."

Le visage d’aléa était neutre, lisse et froid, il n’exprimait rien comme à son habitude. Aléanarya fu rassurait que sa soi un des leurs .ce qui la troubla c’était que son père ne lui avait pas parlé qu’il avait envoyé un espion sur le continent des humains.
* c’était peu être pour cela que mon père ne fessait rien, mais pourquoi ne me l’a-t-il pas dit ?*
C’était bizarre mais aléa ne s’attarda pas sur cette interrogation, elle détailla plutôt Engar, elle ne l’avait jamais vu et jamais entendu parler de lui. Quand le saurien finit de parler elle lui répondit toujours en parlant le langage humain.
- Ne vous excusez pas Engar j’aurai fait exactement la même chose que vous a votre place et personne ne sait que je suis ici même pas l’empereur, et pourriez-vous ne pas lui en faire part ? Je n’ai pas envie d’avoir un conflit avec lui …déjà que j’en ai beaucoup (Elle marmonna la fin de la phrase). Pour répondre à votre question je suis venue ici par curiosité, je voulais voir à quoi ressembler ce continent et non la guerre n'a pas encore commencé sinon vous en aurait été avertis bien sur et avez-vous appris des choses d’intéressantes ?
Elle préféra ne pas lui dire toute la vérité sur ses projets, elle voulait garder le reste de son plan secret .Étrangement elle éprouva de la sympathie pour Engar cela la fit frissonner intérieurement qu'en y pensant. Elle chassa très vite cette idée de sa tête car Aléa n’était pas du genre à être sentimental et elle ne voulait surtout pas faire ressortir son côté humain.

... Bien qu'elle affichait toujours cet air froid et impassible, dont ne se défaisait que rarement les membres de la famille impérial, Engar put aisément deviner que son stratagème avait marché et qu'à moins de l'offenser il devrait survivre... peut être, après tout on ne savait jamais, la progéniture de l'empereur était bien souvent de plus taciturnes et le meilleur moyen d'éviter ça était la soumission, même si certains d'entre eux prétendaient avoir horreur de cela...

"Bien évidemment madame, je saurai me taire.. Apporter le trouble parmi nos dirigeants est bien la dernière chose que je souhaite... concernant votre petite exploration ,cela ne reste guère prudent, car bien que vous confirmez le fait que nous ne sommes pas en guerre, vous pourriez faire une monnaie d'échange ou une prisonnière de choix, alors qu'un"vulgaire" saurien risque beaucoup moins... Enfin, pour répondre à votre question, j'ai commencé à établir une carte précise des terres et ai essayé de me tenir informé des forces que les humain pouvaient déployer...Et je crains qu'en la matière il soient encore mieux préparés qu'à l'époque d'Amecareth, bien que je n'ai pas les chiffres exacts...Et c'est sans compter sur la présence d'immortel à leurs côtés et du soutien que leur accorde les dieux..."

Il se tut néanmoins sur le fait qu'il était le protégé du roi de Zénor, afin de ne risquer à aucun moment de trahir l'ascendance divin de ce denier et se redressant enfin, pour donner plus de poids à ses propos.

"Il ne font preuve d'aucun bellicisme, mais si l'Empereur déclare la guerre maintenant je crains que cela ne soit une grande erreur qui pourrait nous coûter très chère... Néanmoins si vous souhaitez continuer votre exploration, je peux vous proposer de la faire à mes côtés, je pourrai vous guider et vous éveillerai bien moins les soupçons."

.... Et ce serait une occasion parfaite pour en apprendre plus sur elle, car pour être honnête cette personne n’était pas sans l'interloqué dans son comportement, en particulier on effronterie vis à vis de l'empereur.

"Et... puis je savoir votre nom madame ?"

Spoiler:

Pour une fois Aléanarya se dit que l’empereur avait eu une bonne idée, elle n’était pas souvent d’accord avec lui cela était très rare car il n'avait pas du tout la même vision des choses. Chaque fois qu'il se parlait cela finissait toujours en engueulade, aléa pouvait reprocher n’importe quoi a son père mais il ne l’écoutait jamais, il voulait toujours avoir raison comme aléa d'ailleurs, surtout qu’elle avait un fort caractère, il fallait mieux ne pas être entre les deux pendant ces moments de désaccord, la vision des disputes se dissipait dans sa tête et écouta plus attentivement Engar ce qui lui dit l’intéressa beaucoup, quand il lui appris les alliées des humains cela ne l’inquiéta guère et lui fi ni chaud ni froid , elle savait que son père en avait lui aussi a sa disposition mais elle préféra garder cela pour elle serte Engar était l’un dès leurs mais il y avait des choses qu’il ne fallait mieux pas qu’elle dévoile .
- De toute façon comme je vous les dis la guerre ne commence pas pour le moment et pour être franche je ne sais pas quand elle commencera tout dépend de mon père mais avant il y a encore beaucoup de choses a faire…vous savez il y a beaucoup de choses que je sais , j’ai beau être la fille de l’empereur mais il ne me fait jamais part de ses projets que quand ils sont terminés et je n’ai même pas le droit de dire mon mot dessus … ( elle fi une pose)et je veux bien que vous me guider, je vous remercie de vos services et de votre loyauté envers moi et notre peuple et je me nomme Aléanarya mais appelez-moi aléa c’est plus court et je préfère.
Elle esquissa un sourire et reprit son visage neutre.

Ainsi donc l’empereur n'avait même pas encore fini de planifier un quelconque plan d'invasion.. C'était une bonne chose à savoir, car connaissant sa notion du temps Enkidiev avait de fait encore de nombreuses années devant elle avant de craindre un quelconque assaut et ce fut pour cela qu'il sourit à Aleanarya, heureusement que le mouvement de ses lèvres pouvait être interprétés autrement...

"Si vous le dites, vous devez être mieux informés que moi...Sinon ce sera un plaisir de vous guider sur ces terres... Si vous avez des préférences n'hésitez pas à me les communiquez, mais sachez que ce sera un plaisir de vous guider sur ces terres et qu'il y a un endroit en particulier que j’aimerai vous montrer Alea."

Il eut alors l'audace de lui prendre la main, mais ce avec un grand respect...Qu'allait il faire ? La guider au château pour l'appréhender ou être "honnête" avec elle et lui faire explorer le royaume... Il n'aimait pas trahir, mais elle était un chevalier d'Irianeth, les antithèses de ceux d’Émeraude, une menace pour Enkidiev... et si elle rentrait et faisait état d'un espion inconnu on ne tarderait pas à faire le lien avec sa mère disparue... Et ça il ne pouvait l'admettre...il commença à marcher vers le camps de estafettes... Il avait fait son choix, mais se promit de faire ne sorte qu'Alea n'en souffre pas trop, peut être sera t-elle captive, mais si c'était le cas il essayerait de rendre son séjour plus agréable et si on voulait la tuer ... Il s'y opposerait, pour la simple et bonne raison qu'à sa connaissance elle n'avait rien fait de mal.

Aléanarya fut surprise par le geste d’Engar mais la façon dont il lui prit la main montrée du respect . Elle se dit que ça devait encore être un de c’est protocole, règle … qu'elle détestait temps, mais elle ne retira pas sa main pour pas contrarier son guide mais elle se dit cas la moindre occasion elle l’enlèverait, elle n’aime pas qu’on la touche, cela là m’était mal à l’aise, heureusement qu'elle avait ses gens car elle n’aime pas ses mains parce qu’elle était fine et douce, elle trouvait que sa montrer une certaine fragilité, de toute façon elle n’aimer pas grand-chose .

Elle se demanda où Engar aller l’emmener, elle détestait ne pas savoir sa destination .aléa scruta les alentours, le moindre bruit, faits et gestes, il n’y avait rien d’anormal, elle trouva le continent des humains étranges par sa végétation, il était très différent du sien. La nuit était calme enfin pour le moment, elle resta quand même sur ses gardes, elle regarda Engar et ne put s’empêcher de poser ses deux questions qui lui trotter dans la tête, sa curiosité était trop grande.

-Ou es que vous m’emmenez ?

Aléa lui parla sèchement d’une fois glaciale comme à son habitude mais pour la suite sa voix devient plus calme avec un ton de curiosité.

- … et sens être indiscrète votre mère est humaine n’est pas ? … (Elle fit une pause) A-t-elle essayé de vous tuer?

Sa question était peu être déplacée mais elle voulait savoir, elle pouvait l’obtenir que de sa bouche.

Les questions de la chevalière étaient des plus légitimes et Engar y répondit une fois de plus avec toute la servilité et les bonnes manières dont il était capable, cependant il n'oubliait pas cependant son objectif et surtout... Il avait pris sa décision. Il allait l'emmener au château de Zénor sous prétexte que c'était l'endroit où ils seraient le mieux accueilli, mais pour en vérité révéler la situation à son protecteur... Le dieu saura bien dans sa sagesse prendre une décision et déceler le bon grain de l'ivraie chez Aléanarya. Néanmoins s'il veilla bien à se retourner sans lui lâcher la main afin de captiver son attention ce n'était pas non plus gratuites, une de ses jambes traçants dans le sable humide une profonde flèche qui indiquait approximativement la direction du château. Espérant ne pas être vu il la faisait pour les estafettes qui ne voyant pas leur camarade prévenir finiraient par se diriger vers le lieu où était apparu le feu pour s'enquérir de ce qui lui était advenu et ils étaient assez bon pisteur pour deviner que la présence de cette indication ne serait pas fortuite, en espérant que cette dernière ne soit pas détruites par le vent ou les marées, dont Engar connaissait fort peu les horaires.

"J'ai l'intention de vous mener au château de cette contrée... Le maitre des lieux m'y a fiat un très bon accueil et nous n'aurons pas à y craindre l'ire des gueux ou une autre forme d'incident..."

Il allait continuer à) expliquer les avantages d'une telle résidence... Quand Aléanarya évoqua le sujet le plus douloureux qui soit pour le saurien... Mais auquel il répondit aussi, mais non sans une pointe d'amertume cette fois.

"Oui ma mère est humaine, je suis un hybride comme cela se voit et mon sang saurien vient de mon père... Et non...Bien que cela soit peu commun pour nous hybrides venus de parents obscurs elle n'a pas essayé cela. n'y voyez pas là le symbole d'une servilité parfaite... Juste qu'elle me voyait comme son fils, à part entière, et que je n'avais pas à payer pour les origines de mon père, quel que soient l'usage que l'on fasse de moi... Mais je pense que le sujet n'a pas lieu de vous intéresser plus avant."

Lui lâchant sèchement la main il essaya de mettre un terme à la conversation et se contenta de lui faire faire signe de le suivre alors qu'il se dirigeait vers le château... S'ils marchaient toute la nuit il devraient pouvoir y parvenir à l'aube, à moins qu'avec un peu de chance il tombe sur une ferme où ils pourraient emprunter des chevaux.

Pour la première fois aléa regretta d’avoir posé cette question, elle constata que c’était un sujet très sensible pour le saurien et qui valait mieux pas en parler mais cela était trop tard pour retourner en arrière et effacer ses paroles, elle vi bien que cela affectât Engar, lorsqu’il lui lâcha la main elle se sentit libéré, elle étira ses doigts tout en suivant le saurien en silence.

Durant qu’elle marcher, elle en profita pour réfléchir, et elle ce dit que tout ce qu’elle avait prépare n’avait un peu servi à rien. Aléa ne savait même pas ce qu'elle allait faire quand elle arriverait à se château, sûrement rester naturel, elle se dit qu’elle essayerai d’être plus poli à l’avenir et de ne pas trop posé de questions car comme avait dit son père sa curiosité était l’un de ses défaut qui fallait qu’elle contrôle comment ses sentiments quand elle mis toutes ses pensées aux claires elle se sentit beaucoup mieux et plus sûr d’elle.

Au bout d’un moment elle en avait un peu marre de marcher et trouvait qu’ils perdaient trop de temps, elle se dit qu’il valait mieux qu’il trouve un moyen de transport pour allait plus vite, elle sonda les alentours et capta des animaux plus particulièrement des chevaux qui se situer à quel que kilomètre d’eux, elle s’avança à coté d'Engar et lui adressa la parole.

- Pas loin vers notre droit à 30 minutes environ d’ici il y a des chevaux on pourrait les emprunter pour arriver plus rapidement à destination.

Elle montra la direction d’un signe de main.

Cela faisait plusieurs minutes qu'ils avaient entamé leur marche, mais Engar semblait inftigable, aidé par on sang saurien qui l'aidait à tenir lecoup... Qui plus est il ne s'ennuyait pas de cette marche contrairement à Aléanarya, son esprit étant trop partagé entre le osulamgmeent qu'elle n'ait pas remarqué l'indication qu'il laissait aux estafetteset la crainte qu'il avait concernant la réaction qu'allait susciter leur arrivée... de telle manière qu'il mit un certain temps avant de réagir aux propos de la chevalière, regardant la direction qu'elle indiquait.

"...Je ne sais pas comment vous l'avez deviné, mais après tout on a rien à perdre à vérifier... Et tout à y gagner si vous avez raison..."

Et sans plus un mot il changea de direction. Il s ne mirent pas beaucoup avant de distinguer une vaste ferme... Cependant le saurien ne savait pas si c'était une bonne chose... Si les gens du chateau avaient commencé à s'accoutumer à lui ce n'était pas le cas de tout les habitants du pays, malgré la protection que lui accordait le souverain. Mais il se refusait à voler.

"... Il vaut mieux que vous restiez là, je vais essayer de négocier pour aovir les deux chevaux. si je ne reviens pas au bout d'une quinzaien de minutes partez... Et je ne saurai vous conseillez de retourner à Irianeth car même si je serai rapidement disculpé la méfiance des habitants va s'accroitre et vous ne pourrez pas accéder au chateau sans moi..."

Et il s'en alla sans plus de directives marchant en direction de la ferme, relativement cossu, ce qui laissait supposer que ces terres appartenaient à un important propriétaire terrien... Il allait devoir jouer de finesse, car bien peu étaient les personnes qui appréciaient d'être érangé en pleine nuit. Arrivé devant la porte il y toqua vivement...et la réponse ne se fit pas attendre, l'entrée s'ouvirt brusquement et le saurien fut obligé de reculer face à la fourche menacante qui surgissait dans sa direction.

"Arrière créature infernal ! Vous n'aurez pas mes terres !"

Un homme en chemise et chausses débraillés, la soixantaine et la moustache furibonde, me fusillait du regard.

"Calmez vous ! Je suis Engar... L'hybride protégé de notre roi ! J'ai...J'ai besoin de chevaux."

A l'évocation du roi il cracha au sol me répondant, méprisant

"Ce sir n'a jamais rien fait pour moi alors pourquoi ej vous aiderai même si vous dites vrai ?"

"Tout simplement car j'accompagne une dangereuse espionne et que plus vite nous serons arrivés au chateua, plus ivte nous pourrons savoir quels sont lesp lans d'Irianeth... on l'a vu près de votre ferme...

... Face à cette révélation il s'empressa d'éxaucer mes désirs, sa crainte de voir ses terres ravagés semblant l'emporter sur toutt. Il m'ouvrit lavoie juqu'à son écurie où je pris deux splendides montures et les sellés en le remerciant de sa collaboration... Il fut surpris que je n'en prenne que deux puisqu'il y avait l'espionne, moi et cleui qui veillait sur elle, je répondais amusé.

"... Voyons on va l'attacher à l'arrière et ce sera à elle de suivre..."

Il aquiesca face à cette "juste" punition e mel aissa partir sans motd ire. Ainsi je regagnais mon point de départ au terme d'une dizaine de minutes, tennant les chevaux par la bride et espérant qu'aléa ne m'ait pas fauss compagnie.

Aléanarya suivit Engar, quand ils furent arrivés à proximité de la ferme il lui dit :

"... Il vaut mieux que vous restiez là, je vais essayer de négocier pour aovir les deux chevaux. si je ne reviens pas au bout d'une quinzaien de minutes partez... Et je ne saurai vous conseillez de retourner à Irianeth car même si je serai rapidement disculpé la méfiance des habitants va s'accroitre et vous ne pourrez pas accéder au château sans moi..."

Aléa acquiesça et le regarda partir au loin quand elle ne le vit plus elle se tourna et chercha un endroit pour pouvoir attendre le saurien. Elle vit un arbre assez gros, elle se dirigea vers celui-ci puis elle s’assit en mettant son dos contre le tronc du vieil arbre, elle leva la tète et contempla les étoiles cela lui fit penser à son ancienne meilleure amie qui avait péri sûre c’est terre , elle ressentit de la haine pour les humains et en même temps de la tristesse pour sa défunte amie. Aléa fi un geste inhabituel, elle retira ses gants et les posa à côté d’elle, elle fi se geste pour simple raison qu’elle avait chaud aux mains et de toute façon elle était toute seule donc personne ne les verrait, elle commença petit à petit à perdre patience cela allait un moment, mais là elle en avait vraiment marre d’attendre, elle arracha l’herbe avec un peu plus de colère a chaque fois, tellement qu’elle s’ennuyait elle s’amusa à bruler les feuilles qui étaient au sol mais elle ne vit pas qu’une des feuilles qu'elle avait enflammée était en train de carboniser ses gents .Aléanarya le remarqua trop tard, ils était réduit en cendres, elle marmonna des injures un petit moment .

Désespérait elle mis sa tête entre les genoux, si Engar ne revenait pas vite elle allait péter son câble, et rentrer chez elle puis elle entendit des bruits, elle releva sa tête et fronça les yeux pour voir ce que c’était, elle distingua deux chevaux et une personne, elle sue que c’était Engar . Elle se leva et alla à sa rencontre en mettant c’est main derrière son dos pour pas qu’il les voit.

- Eh bien vous en aviez mis du temps, on peut y aller ? ne perdons pas plus de temps .

Elle prit les brides d’un des chevaux et monta en selle, Aléa regarda ses mains, elle ne pouvait plus les cacher.

Quand je revins, je pus clairement voir l'irritation de la chevalière. Il était déjà heureux qu'elle m'ait attendu si longtemps alors je n’allais pas me plaindre de ses commentaires désobligeant il allait valoir faire avec. Je l'imitais peu après ,enfourchant mon cheval et commençant à partir au pas, afin d'éviter que le cheval ne s'épuise trop rapidement en passant directement au trot ou au galop.

"Excusez moi madame, mais il n'est guère aisé de convaincre un paysan de céder ses montures à un saurien et je ne suis pas un voleur..."

Je surprenais alors le regard qu'elle porta à ses mains désormais dénudée et qui trahissait ses origine hybrides. Je souriais doucement face à la peine qu'elle semblai ressentir en les contemplant et sans m'interroger sur la perte de ses gants j'essayais de l'apaiser.

"Ne vous en faites pas pour cela ! Les gens du châteaux sont habitués à ma ...Bizarrerie, comme je vous l'ai dit, peu importe votre apparence. du moment que vous êtes avec moi ça devrait aller."

et sur ces mots je donnais un coup de talon pour faire partir ma monture au galop, n'ayant aucun doute quant à ses capacités à me suivre, ce serait d’ailleurs plus moi qui aurait du mal à cela.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Notre course se poursuivit dans un silence pesant durant plusieurs heures, mais l'aube ne se levait pas encore quand nous atteignîmes les fiers murailles du château de Zenor, Demeure de mon protecteur que je contemplais avec un doux sourire, mais qui disparut alors que je précisais un point.

"Une fois franchis ces murs, nous risquons de ne pas pouvoir partir avant plusieurs jours êtes vous certaines de vouloir continuer à me suivre."

Aléa suivit Engar. Elle se répéta les paroles d’Engar dans la tête « je ne suis pas un voleur »A sa place aléa ne se serai pas posé de questions, elle se serai faufilée discrètement entre les bêtes et serai parti au galop avec un cheval, sa aurai pris moins de temps mais ce qui et étaient faits et fait, il était enfin arrivais cela était l’importance, mais ce que lui dit Engar par la suite la rassura un peu au fond d’elle mais d’un autre côté, elle se rendit compte qu’elle avait mal caché ce qu’elle ressentait elle se ressaisit, son visage n’exprima plus rien .
Elle n’ouvrit plus sa bouche durant le voyage, elle préférait le calme et en profita pour mémoriser, inscrire les endroits ou il passer dans sa tête.
Au bout de quelque heur des murailles se dessinèrent sur le paysage puis Engar lui adressa la parole

" Une fois franchis ces murs, nous risquons de ne pas pouvoir partir avant plusieurs jours êtes vous certaines de vouloir continuer à me suivre. "

Elle se mit à la hauteur du saurien et le regarda droit dans les yeux.

- je n’ai pas fait tout ce chemin pour m’arrêter ici, et puis mon père ne verra pas que je suis absente, je le vois très rarement, il a d’autre chose à faire que de se préoccuper de moi, je ne suis plus une gamine et sa il le sait très bien.

Ainsi donc elle était décidé à se jeter dans le "piège" que je lui avait tendu... Je n'aurai pas manqué de lui tendre la main, désormais il restait à espérer pour elle que mon protecteur se comporte comme je l'espérais.

"Ça je n'en doutais pas, du fait que vous ne soyez plus une gamine, mais je préférai vous prévenir une dernière fois, mais puisque vous semblez prête..."

Je m'avançais donc vers le pont levis, me faisant rapidement interpeller.

"Eyh le lézard t'es de retour ? Où sont les autres ? Et c'est quoi ce joli brin que tu nous ramènes ?"

Quel finesse... Il allait me falloir rapidement broder pour dissiper les doutes d'Aléanarya quant aux "autres" que ce stupide garde avait évoqué; Quand aux autres questions il m'était aisé d'y répondre.

"Bien sur que je suis de retour crétin et ce que je ramène est à but diplomatique. .. Quant aux autres je les ai laissés là bas, ils avaient à y faire."

J'espérais que rester vague suffirait à me faire paraître convaincant, mais honnêtement j'avait de gros doutes vis à vis de ça... Toujours est il que le pont levis tomba et que je m'y engageais sans plus attendre, la "forçant" à me suivre.

Aléanarya savait qu’elle s’engage dans un lieu délicat et qu’il fallait qu’elle face très attention a sa tenue et à ses paroles au risque de ne pas revenir vivante chez elle. Aléa avait réfléchi pendant le voyage jusqu'au château à plusieurs plans pour s’enfuir ou s’échapper en cas de problèmes, quand l'humain les interpela elle resta en arrière et observa la scène avec attention et ne rata aucune parole et geste du garde et du saurien.

Mais quand le soldat parla d’elle en la surnommant « ce jolie brin » cela l’irrita, cette insulta ne lui plaît pas du tout, elle se reteint pour ne pas le carboniser sur place .Aléa ne fit rien, elle arriva à ce calme intérieurement pour pas montrer son mécontentement, et ne bougea pas, il fallait quelle face confiance au saurien même si elle en avait un peu du mal. Aléanarya avait conscience qu’elle se jeter dans la gueule du loup mais elle savait parfaitement ce qu’elle fessait .elle n’a pas qu’un seul tour dans son sac au contraire, elle sait très bien cacher son jeu et jouer la comédie même si des fois c’est compliquer mais elle aime bien relever les défis.

Lorsque le pont-levis se baissa enfin elle ne bougea pas, se fi Engar qui luit fi signe d’avancer.
Elle remit son capuchon et cacha c’est main sous c’est manche pour que personne ne les voit et Aléa s’engagea derrière Engar.

... Etant connu des gardes du château le passage de la prote fut de plus aisés et, veillant à ce qu'Alea me suive je me dirigeais vers les écuries saluant au passage avec un sourire les hommes présents dans la cour, certains le firent avec jovialité, d'autres encore suspicieux de par mes origines ne me répondirent pas, peu importe, ce n'était pas le moment de me soucier de cela. je me contentais de fait de guider mon cheval vers l'étable, d'en descendre avec souplesse puis de l'attacher, me dirigeant ensuite vers la sortie, ne doutant que que la princesse s'en sortirait très bien et je n'eus visiblement pas tort puisqu'elle sortit du bâtiment peu après moi. Néanmoins j'attendis un peu avant de me diriger vers le château, quelques détails se devaient d'être expliqué.

"... Ici comme à Irianeth il y a un protocole et bien que moins... Brutal il est de bon aloi de le respecter, de fait il faudra me suivre de très près dans les couloirs du château et vous devrez patienter dans une pièce pendant que j'essaierai d'obtenir une audience sur le champs et seul à seul avec le roi... Je crois que c'est à peu près tout. Si vous avez d'autres question n'hésitez pas à les poser..."

Et sans même attendre sa réponse, pris d'une sorte de ferveur à l'idée de voir mon protecteur, je me dirigeais à pas rapides vers les portes du château que je poussais brusquement, ouvrant devant moi un long couloir couvert de riches tapisseries et qui menaient, si on le suivait en ligne droit jusqu'à la salle du trone et un peu avant à l'antichambre où attendrait Aléa...

Aléanarya suivi de près Engar pour pas le perdre. Elle ne voulait surtout pas se trouvait seule au milieu de ses paysans, quand y pensant cela la dégouta, elle regarda les hommes qui étaient aux alentours, il y en avait de tous âges, un homme la fixa, lorsqu’elle croisa son regard elle baisa la tête par instinct, il ne fallait surtout pas qu’elle se fasse remarquer, pas maintenant, surtout tout se passer comme elle l’avait prévue, il fallait qu’elle reste calme souriante, gentille … (bon il ne faut pas trop exagérer, être calme c’est faisable pour elle, mais après pour qu’elle sourit et qu’elle soit gentille voire aimable et bien ce n'est pas gagné mais bon passons)En voyant qu’Engar descendit de sa monture et se dirigeait vers l’étable , elle limita puis attacha sa monture et sortit aussitôt .aléa s’avança vers Engar et celui-ci lui dit :

"... Ici comme à Irianeth il y a un protocole et bien que moins... Brutal il est de bon aloi de le respecter, de fait il faudra me suivre de très près dans les couloirs du château et vous devrez patienter dans une pièce pendant que j'essaierai d'obtenir une audience sur le champs et seul à seul avec le roi... Je crois que c'est à peu près tout. Si vous avez d'autres question n'hésitez pas à les poser..."

Elle ouvrit sa bouche mais la referma de sitôt car Engar était déjà entrain de se diriger vers l’entrée du château, Aléa ne perdit pas de temps, elle avança assez vite pour être derrière Engar, elle n’essaya de ne pas avoir trop de distance. Lorsqu’elle vit l’intérieur du château, elle fi une tête de dégout.

*Quelle horreur ! Et ben les humains ont très mauvais gout * pensa t’elle

Aléa s’avança en regardant tout autour d’elle, décidément ce continent étés très bizarre, elle s’avança et Engar lui fit signe en lui montre une porte, ça devait être la salle où elle devait attendre, elle ouvrit la porte et entra dans la salle et referma la porte aussitôt sens adresser un mot à Engar…

Nashoba était en plein sommeil quand un serviteur le réveilla et l’informa qu’Engar demandait une audience privée avec lui immédiatement. Le roi grogna :
-Je suppose que ça doit être urgent pour qu’il me réveille à cette heure-ci. Il doit bien savoir que mon sommeil est une chose sacrée mais bon maintenant que je suis réveillé je ne pourrais pas me rendormir avant une bonne heure alors aussi bien y aller tout de suite. Laissez-moi le temps de m’habiller et j’arrive.
Le roi s’habilla et sorti de sa chambre, entra dans la salle du trône s’assit sur son trône et fis signe au serviteur de faire entrer son protégé. Le saurien entra accompagné d’une jeune fille à la peau mauve qui portait une cape avec une capuche noire. ‘’Une hybride’’ devina le roi. Il se leva de son trône s’étira de toute sa grandeur et dit :
-Puis-je savoir ce qu’il a de si urgent pour me réveiller à cette heure Engar, tu dois bien savoir que mon sommeil est une chose sacrée. Et puis-je savoir également qui est cette jeune femme qui t’accompagnes, une hybride?, dit-il-en pointant du doigt l’hybride avant de poursuivre.
-Mais bon quoi qu’il en soit je sens que cette audience sera longue alors je vous invite tous les deux à vous asseoir sur une chaise, poursuivit le roi en montrant les chaises dans le coin de la salle avant de rasseoir.

Spoiler:

... Je savais bien que l'heure était inapproprié pour faire venir mon souverain, néanmoins je jugeais l'affaire suffisamment d’importance pour cela et j'osais espérer qu'il me pardonnerait... D’autant plus au vu du mal que j’avais eu, ou tout du moins cru avoir, pour me faire accompagné de cette chevalière d'Irianeth. Après tout j'étais plus un guerrier qu'un espion et de fiat était moins familier au mensonge. Ce fut en tout cas un véritable soulagement quand je la vis entrer dans la salle du trône. A partir de là plus de retour en arrière possible. J'entrai à sa suite en refermant les portes derrière moi. Je m'assurai ensuite tout en m'inclinant face à mon souverain, qu'il n'y avait nulle autre personne que nous. Je ne remettais pas là en cause mon roi, mais tant de courtisans inutiles et avides du moins secret le suivaient que j'avais fini par développer une certaine méfiance vis à vis de ces parasites.

Une fois cela fait j’écoutais attentivement ses paroles, qui ne firent que confirmer l'irritation que j’avais deviné chez lui, mais également un certain intérêt à l'égard de notre invitée, et je me permettait alors de prendre la parole tout en me relevant p, parlant en ressayant d'atténuer autant que possible mon accent... Même si lui était compréhensif à mon égard il valait mieux que dans l'enceinte du château j'y fasse attention. Tout en m'adressant à lui je m'asseyais comme il nous l'indiquait, espérant qu'Aléa m'imiterait.

"Désolé de vous dérangé souverain, mais dame Aléanarya ici présente était venue sur nos cotes avec des intentions cordiales à l'égard de votre royaume et de tout ceux du continent. Je sollicite donc pour elle le couvert le logis en votre demeure. Ainsi que votre protection durant ce séjour."

... Bien sur je ne disais pas tout, mais cela me paraissait inconsidéré de dire toute la vérité à mon souverain en la présence de la chevalière du crâne. Cela pouvait encore attendre... Un peu.

Lorsqu’elle rentra dans la salle du trône , elle s’arrêta net en voyant l’homme qui était assis sur le trône pas loin devant elle, elle le regarda un moment, et le détailla en regardant chaque expression de son visage et le moindre de ses mouvements , mais ce qu’elle ne se rendit pas compte c’est qu’elle le fixer pas du tout discrètement car ces yeux d’orée se voyer bien même dans l’ombre ce qui était le cas .Ce qui rompis cette observation fu lorsque le roi fi signe de s’assoir elle vit Engar l’obéir donc elle fi de même .elle fu surpris du confort de la chaise ; il n’y en avait pas de t’elle chez elle

Aléa écouta avec beaucoup d’attention les paroles du roi et d’Engar, elle ne prononça aucun mot, elle se contenta d’observer, étant une étrangère et peut-être par la bienvenue, elle préférait être discrète, elle se dit que les règles de respect envers l’empereur son père devait pas être trop différent ici , elle devait attendre qu’on lui accorde la parole avant de parler, qu’elle avait d’ailleurs jamais respecté cette règle et aucune autre, mais là elle ne pouvait pas se permettre de se la jouer rebelle sur tout en compagnie de ses ennemis .

Elle se mit à regarder la décoration qui était assez spéciale, elle préférerait largement l’humidité de sa demeure, et le peu de lumière qu’il avait, elle trouvait cette salle trop brillante à son gout. Puis elle reporta son regard vers le souverain de ce château. Elle n’enleva pas sa capuche, elle le ferait que si on lui demanderait.

-Hum... Je vois…
Le roi réfléchit quelque secondes avant de parler : Qu’avait-il à perdre à lui déclarer qui il était et qu’il savait qu’elle était la fille de l’Empereur. L’Empereur n’était certes pas assez puissant pour détruire le détruire mais Solis ne pouvais pas le tuer non plus. Abussos lui avait bien fait sentir de ne pas tuer l’empereur car c’était le destin du porteur de lumière mais le dieu jaguar n’aimait pas ce moyen mais il respectait les ordres de son arrière-grand-père sous peine de perdre sa pérennité avant même d’avoir pu tuer l’empereur. Si il aurait été sûr de pouvoir tuer l’empereur avant qu’Abussos ne l’exécute, Solis n’aurait pas hésité une seule seconde de le faire pour aider les humains mais il n’aurait pu éliminer son terrible cousin après car il serait mort. Le jaguar était le seul à être capable d’éliminer Azcatchi et venger toutes ses victimes. Personne dans tout le panthéon aviaire et félin n’en étaient capables. Encore moins chez les ghariyals qui se contentaient de craindre et de se cacher dans leurs rotondes. Solis lui avait quitté lui-même de plein gré sa tanière dans le panthéon des félins. Cependant Solis savait qu’il avait besoin du roi sorcier pour battre son affreux cousin. Solis pouvait le dominer par la force mais il ne pouvait pas se protéger contre les décharges d’électricité que Lycaon avait donné comme pouvoir au crave afin qu’il puisse se défendre puisque ce n’était pas un rapace. Solis pensa alors : ‘’Au moins ce n’est pas un rapace’’. Et en lisant les pensées de son protégé le roi sut qu’il avait un plan mais qu’il ne pouvait pas le dévoiler tout de suite mais Nashoba se dit que de toute façon la jeune hybride ne pourrait pas se sauver de déjouer le dieu. Alors il joua franc-jeu tout en décidant de ne pas laisser présager que le saurien avait un plan. Il scella alors magiquement les portes afin que personne n’entre ni sorte sans son consentement. Il dit alors :
-Soit Engar je t’accorde ce que tu demandes pour cette jeune fille.
Avant de se tourner vers l’hybride et d’ajouter :
-Tu es la fille de l’Empereur n’est-ce pas? Ne le nie pas je le sais. Tu es bien courageuse de t’avoir jetée dans gueule du loup? Tu ne sais pas qui je suis en réalité n’est-ce pas? Non, si tu le saurais tu n’aurais même pas osé mettre les pieds sur mes terres. À moins que tu ne le sache et que tu sois assez folle pour avoir fait ce que tu viens de faire.